Fabienne Caser, chargée de mission à l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Anact) revient sur les vertus de l’AFEST, reconnue comme modalité de formation depuis la loi sur la formation professionnelle du 5 septembre 2018.

En quoi l’action de formation en situation de travail (AFEST) intéresse-t-elle l’Anact ?

En amont de la reconnaissance de cette modalité de formation par la loi, l’Anact a été chargée de l’animation de l’expérimentation nationale conduite sur le sujet.

Quelle est la particularité de l’AFEST ?

C’est une démarche très différente – mais complémentaire – de celle qui consiste à envoyer des salariés en formation à l’extérieur.

Dans le cas de l’AFEST, l’employeur prend en charge une part importante de l’action de formation : certaines activités de production vont constituer le principal matériau de formation. Souvent, elles doivent être aménagées à des fins pédagogiques.

Quels sont les grands points d’attention pour les entreprises ?

Pour choisir cette modalité à bon escient, il faut avoir identifié des compétences qu’il n’est possible d’acquérir que dans le travail et par la formation. Il faut fixer des objectifs de développement de ces compétences, organiser les conditions de leur acquisition, mobiliser des ressources internes.

Quels peuvent être les autres bénéfices de l’AFEST ?

Les caractéristiques de l’AFEST et ses étapes amènent en principe à mettre à jour les critères de performance de l’activité, les ressources nécessaires à leur atteinte, les arbitrages à opérer, donc à discuter du travail et des conditions de sa réalisation, y compris du point de vue de la préservation de sa santé.

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Repéré depuis https://www.focusrh.com/formation/formation-professionnelle/l-afest-vecteur-de-qualite-de-vie-au-travail-32650.html

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