La CGPME et les organismes de #formation haussent le ton. Ils accusent le nouveau CPF de tous les maux et s’inquiètent des baisses des budgets. Des critiques pas toutes justifiées.
La montée en charge est, il est vrai, lente. Car, contrairement au DIF, les formations éligibles au CPF sont plus complexes à intégrer. Et, selon les branches, toutes les modalités de financement ou d’abondement ne sont pas encore connues. Un frein qui devrait peu à peu être levé.La mise en œuvre du CPF est également ralentie par deux autres facteurs. Tout d’abord des problèmes techniques, réels, qui subsistent au sein du site
Internet dédié. A l’image de l’interconnexion inaboutie avec les système d’information des Opca, qui ralentit le traitement des dossiers. Seconde difficulté, les formations éligibles ne sont pas suffisamment découpées en modules.
La suppression de l’obligation légale incite les dirigeants à revoir les budgets de leur plan de formation à la baisse. Des pratiques en totale contradiction avec le discours faisant de l’employabilité des salariés la priorité pour la compétitivité…
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