La classe virtuelle est l’une des modalités d’apprentissage à distance qui sont les plus plébiscitées par les entreprises : elle est bien commode pour faciliter l’organisation des formations, toucher un large public… et réduire les coûts.

Demande paradoxale

Le problème, c’est que parmi les adorateurs de la classe virtuelleon compte bon nombre de structures qui veulent mettre la charrue avant les bœufs, c’est-à-dire déployer des formations sur ce modèle-là avant d’avoir la possibilité réelle de le faire.

A l’impossible nul n’est tenu

La classe virtuelle, oui, mais si et seulement si l’on peut mettre à profit les possibilités qu’elle offre, comme répartir en un clin d’œil les formés en sous-groupes, faire en sorte qu’ils travaillent ensemble sur un même document partagé ou encore multiplier les sessions courtes pour distiller la formation dans la durée.

Pire peut-être : imaginer que c’est parce que c’est à distance qu’on va pouvoir demander à des salariés de suivre une formation en dehors de leur temps de travail, dans le train ou aux toilettes, c’est complètement délirant… mais c’est un autre débat.

Bref, des classes virtuelles oui, mais avec des outils adéquats et libres d’accès, et pour des collaborateurs équipés et disponibles. Sinon, préférez des liens Youtube, ce sera plus efficace.

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Repéré depuis http://sydologie.com/2022/07/la-classe-virtuelle-coute-que-coute/

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