Nous assistons depuis peu à une modification réjouissante de l’état d’esprit des dispositifs de formation. Les environnements pédagogiques de nouvelle génération sont en effet de plus en plus souvent pensés pour favoriser l’entreprise apprenante.
D’où vient ce changement ?
Le concept est connu. Il est issu des années 90. Sans attendre l’arrivée des solutions techniques disponibles aujourd’hui, des patrons visionnaires s’en sont emparés avec succès. S’il y a une entreprise qui répond bien au critère d’être une organisation apprenante, c’est GE. Dans la dernière lettre du célèbre CEO Jack Welch aux actionnaires au sein du rapport annuel, il dit : «Je me suis finalement rendu compte de la raison pour laquelle nous avons si bien réussi ; c’est parce que nous sommes une organisation apprenante ». Les produits peuvent être copiés. Les services peuvent être copiés. Les processus peuvent être copiés. Si votre rythme d’apprentissage n’est pas supérieur au taux de changement de l’environnement, alors vous perdez du terrain.
Quelles difficultés ?
L’esprit de l’organisation apprenante vient se confronter aux résistances de l’esprit de silos, de l’hyperspécialisation et du manque de curiosité. Dominique Mockly, dans son livre récent «L’entreprise cerveau », illustre clairement les risques encourus par les organisations compartimentées, en compétition avec les entreprises plus connectées.
Où va-t-on ?
Ces solutions deviendront capables d’apprendre du comportement des utilisateurs et tiendrons compte de leurs projets, pour ajuster leur action et rendre un service toujours plus pertinent.