Un open badge permet à un tiers de se définir aussi bien :
- par l’obtention d’un diplôme que
- par la participation à un événement ou
- par un intérêt pour les chevaux ou encore
- par sa capacité à monter un meuble en kit.
Anatomie d’un open badge ?
Un open badge c’est d’abord une image numérique qui sert d’enveloppe à des informations structurées. Si l’on dissèque l’open badge, on ouvre l’image et on trouve à l’intérieur des métadonnées permettant de préciser la nature et la raison d’être du badge en décrivant les éléments suivants :
- Le libellé du badge : « A participé à l’événement … », « Sait multiplier », « Aime le foot », « Utilisateur Tactileo : expert », etc.
- De quoi atteste le badge : une compétence, un acte, un choix, un savoir.
- Comment le badge est-il obtenu, quels en sont les critères : « A obtenu tel score », « Était présent lors de », « A signé la pétition », « A fabriqué tel objet » etc.
- Qui est l’émetteur du badge : une personne ou une organisation.
- A qui est attribué le badge : une personne ou une organisation.
- Quelles sont les preuves de l’obtention du badge : description d’un élément vérifiable comme la localisation d’une fresque murale, un lien vers un document numérique (texte, image, son ou vidéo).
- L’endossement : il s’agit de la liste des personnes ou organisation apportant leur soutien au badge émis.
- Le début et la durée de validité du badge.
- Des mots clés : afin de classer, indexer et rechercher.
Que peut-on reconnaitre avec un open badge ?
- Un savoir : « Connais les départements français »
- Un savoir-faire : « Sais utiliser une perceuse »
- Un savoir être : « Est un collègue agréable » notamment par endossement
- Une expérience, une réalisation : « A sauté à l’élastique », « A suivi la formation sur les open badges »
- Une opinion, un engagement, une appartenance : « Je ne crois pas aux martiens », « Je lutte pour la conservation des crapauds à ventre jaune », « Je suis montmartrois »
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