Partenaires sociaux, parlementaires et exécutif se penchent sur la loi avenir professionnel de 2018.
En 2018, l’exécutif n’avait pas mâché ses mots en promettant avec sa loi pour «la liberté de choisir son avenir professionnel», un véritable «big bang» du domaine de la formation et des compétences. Pourtant, trois ans plus tard, partenaires sociaux, gouvernement et députés se mettent désormais en ordre de bataille pour identifier et corriger les défauts de cette loi qui, sur certains pans, s’avère bancale. De fait, depuis avril, patronat et syndicats – à l’exception de la CGT – discutent entre eux du sujet pour remettre à la ministre du Travail, Élisabeth Borne, un ensemble de propositions à l’horizon du 9 juillet.