Un rapport de l’IGAS et de l’IGESR rendu public fin mai présente une série de 24 recommandations concrètes pour améliorer la qualité de la formation professionnelle en France.

Renforcer l’harmonisation des contrôles Qualiopi

Depuis son instauration en 2018 via la loi “Avenir professionnel”, Qualiopi a permis d’améliorer les pratiques générales des organismes de formation et de “structurer les processus qualité” des établissements, pointe le rapport.

Pour les établissements les plus motivés : Qualiopi “plus”

Ce label impliquerait, pour les établissements volontaires, de respecter ces critères supplémentaires pouvant être validés pendant l’audit. Parmi les critères envisagés, le rapport évoque la question de “l’accessibilité aux publics en difficulté avec la lecture”, “l’accompagnement dans l’accès aux aides”, “le suivi individuel”, “l’inclusivité” ou encore “la qualité de la formation à distance”.

S’intéresser au contenu des formations

Concernant les critères évalués lors des contrôles effectués dans le cadre de Qualiopi, plusieurs points pourraient être rendus plus exigeants : “les formations à distance”, “l’accompagnement des apprentis dans leur relation aux entreprises”, ou encore “l’assistance des apprentis en situation de handicap”, listent les auteurs du rapport, recommandant de s’appuyer sur les pratiques des différents labels existants.

Un contrôle des formations par apprentissage “disparate”

Par exemple, le contrôle des formations est particulièrement “disparate” suivant les ministères et les territoires, et “modeste” en termes de moyens mobilisés, selon le rapport. La mission recommande un renforcement des contrôles des aspects pédagogiques de l’apprentissage et de systématiser les travaux de la MCFPA (Mission de contrôle pédagogique des formations par apprentissage) dans chaque ministère concerné.

Engager plus de moyens pour des contrôles mieux coordonnés

Le rapport pointe enfin la nécessité de dégager “des moyens supplémentaires” pour mener à bien ces contrôles des formations par apprentissage. Cela passerait, entre autres, par un renforcement du pouvoir et des moyens de contrôle – humains, notamment – de France Compétences sur les organismes certifiés au RNCP.

 

Partagez cet article