Selon une étude BVA, en France, près de 31% des actifs de plus de 18 ans auraient bénéficié d’une formation en 2022. C’est bien mais c’est encore peu ! Et c’est inférieur aux scores ante Covid (39% en 2019). Notre système français de formation professionnelle “répond” mais visiblement, il est loin encore de l’optimum (si on considère que 70% des actifs n’ont pas eu de formation l’an dernier !)

8 atouts de notre système de formation

Notre système de formation professionnelle possède des atouts, notamment les suivants :

  1. Un sujet consensuel.
  2. Un large réseau de centres de formation.
  3. L’offre de formation est profonde et variée.
  4. Des dispositifs de financement.
  5. Notre système de validation des acquis de l’expérience change.
  6. Nos OF, OPCO’s, prêts à l’innovation pédagogique
  7. Les métiers de la formation sont enfin reconnus et se professionnalisent
  8. Des actifs s’intéressent de plus en plus au développement et au maintien de leurs compétences !

8 limites, aussi…

Nous avons commencé par le positif, voyons là où ça coince, sans langue de bois et sans non plus tomber dans le french bashing

  1. Un excès bureaucratique
  2. La complexité et les changements fréquents du cadre juridico-réglementaro-financier
  3. Un système fragmenté
  4. La formation encore vue comme une charge et pas comme un investissement
  5. Des filières de formation sans débouchés ou qui n’ont plus réellement de marchés
  6. Des dispositifs pas toujours souples ou adaptables
  7. Des coûts cachés
  8. Le sacro-saint diplôme

Benchmark dans 3 types de pays !

  • Les pays de la sphère germanique
  • Les 4 pays scandinaves (hors Islande)
  • Taïwan, Corée du Sud, Singapour, Hong-Kong, etc.

9 pratiques inspirantes chez les autres ?

  • Pratique 1 : responsabiliser l’individu en formation ?
  • Pratique 2 : un système DUAL à la française ?
  • Pratique 3 : une coopération profonde entre entreprises et opérateurs de formation & enseignants
  • Pratique 4 : une orientation renforcée vers l’employabilité
  • Pratique 5 : reconnaître des compétences au delà des « diplômes » ?
  • Pratique 6 : reconnaître la qualification – les certifications professionnelles ?
  • Pratique 7 : davantage de souplesse et d’adaptabilité pour plus d’individualisation
  • Pratique 8 : un partage de coûts, plus responsabilisant ?
  • Pratique 9 : une certification de la qualité des formateurs ?

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