Dans une récente étude sur le marché des #MOOC’s et du #e-learning, Xerfi prévoit un véritable boom de la #formation en ligne. Et en franchise ? La numérisation des cours est en marche.
Les MOOCs (Massive Open Online Courses) et le e-learning ont le vent en poupe. Pour preuve, selon Xerfi, depuis 2011, 60 millions de personnes dans le monde se sont inscrites à au moins un MOOC. « Le nombre de nouveaux MOOCs lancés en 2020 atteindra ainsi un niveau record de 3 500, contre 3 000 en 2017 », d’après les prévisions de Xerfi.
« Le marché mondial du e-learning, surtout tiré par les formations professionnelles, devrait croître de 10% par an entre 2018 et 2020 pour s’établir à 30 milliards de dollars. »
Pourquoi un tel engouement ? Selon Xerfi, « les besoins en formation à distance sont notamment liés à l’internationalisation et à la numérisation croissantes des entreprises. » Chacun cherchant des gains de productivité, la tendance à toujours plus de formation n’est pas prête de faiblir.Une inévitable évolution des concepts
Selon Xerfi, les acteurs traditionnels seraient sous la menace des plateformes numériques. « La croissance du marché cache en fait une phase de profondes mutations. Le phénomène des MOOCs s’éloigne de son idéal initial d’enseignement gratuit et accessible à tous. Il se rationalise en privatisant partiellement ou totalement son offre. » Des nouveaux acteurs arrivent ainsi sur le marché. « Ces entrants focalisés sur les professionnels ont fait irruption via des tutoriels de maîtrise d’une compétence précise. » Face à ces nouveaux entrants, les organismes privés de formation continue, pour ne pas se laisser distancer, se numérisent à marche forcée. « Car la menace est bien réelle. Certaines plateformes contournent déjà les circuits traditionnels avec la création de contenus adaptés aux besoins des entreprises et la multiplication de partenariats. »
L’étude « Le marché des MOOCs et du e-learning – Déploiement #numérique des écoles et organismes de formation, refonte de l’offre des plateformes : quelles perspectives pour le marché d’ici 2020 ? » a été publiée en octobre 2017.