La #formation en entreprise poursuit sa progressive transformation digitale. Non par une disparition du présentiel, mais par un accroissement de la part des plans de formation faisant appel à des techniques mixtes, présentiel/distanciel. C’est ce que nous apprend l’enquête e-doceo sur le #digital learning en 2017, réalisée pour l’ISTF. Principaux résultats.
Formation à distance et digital learning
La formation à distance est officiellement reconnue comme un format à part entière de formation depuis 2001 dans les faits – et depuis la Loi Travail dans les textes. L’offre se développe rapidement, des Moocs aux formations en ligne, en passant par le « blended ». Cet essor est inséparable de celui du #digital, au point que « formation ouverte et à distance » (FOAD) en est venu à désigner essentiellement les cours ou modules accessibles en ligne, au détriment des cours par correspondance d’autrefois. Gardons en tête qu’en principe, tout ce qui est distanciel n’est pas digital, pas plus que l’inverse : les outils numériques peuvent être utilisés en présentiel. Le plus souvent, cependant, la digitalisation en formation renvoie à des prestations à distance, qu’elles soient synchrones (sessions en ligne, webinars, moocs) ou asynchrones (modules de formation à distance).
Une progression globale du distanciel
L’enquête met d’abord en lumière une augmentation significative, sur un an, de l’utilisation des formations à distance. Si les entreprises qui recourent exclusivement à ce type de prestation restent très marginales en proportion (7% en 2016 contre 5% en 2015, soit +2%), celles qui combinent présentiel et distanciel sont désormais nettement majoritaires (58% contre 53% un an auparavant, soit +5%). Au total, si l’on additionne les entreprises qui intègrent les deux types de méthodes dans leur plan de formation et celles qui pratiquent le 100% digital, on a bien une progression de 7%.
Le digital learning : pourquoi et comment ?
L’étude contient d’autres données intéressantes relatives aux conditions d’efficacité des formations et aux motivations des parties prenantes. On y apprend notamment que dans les formations à distance, la présence d’un #tuteur augmente de 53% la réussite des formations. Le #tutorat doit donc être un critère à privilégier dans le choix de ce type de formations.
Au chapitre des motivations, les responsables formation qui privilégient le digital learning le font d’abord pour « suivre le rythme opérationnel de l’évolution des compétences ». Le besoin en formation s’accroît à mesure que s’accélère le changement des métiers, et le digital learning apparaît comme une bonne réponse à ce phénomène