Les MOOCs (Massive Open Online Courses), nés aux États-Unis, ont porté un renouveau de l’enseignement, et ce jusqu’à la ##formation professionnelle. À l’aide d’outils à la fois digitaux, ludiques et collaboratifs, l’enseignement en entreprise a pris un sérieux coup de jeune. Des freins subsistent pourtant au sein des directions des ressources humaines, qui peinent à prendre la mesure de la révolution portée par le ##numérique dans le cadre de la formation des salariés. Bardé de nombreux atouts tels que la flexibilité, l’efficacité et la baisse des coûts, le ##e-learning pourrait pourtant bien devenir l’avenir de la formation professionnelle.
Dans le sillage des progrès technologiques des outils, les évolutions pédagogiques des contenus sont patentes. Les nouveaux acteurs de l’enseignement professionnel en ligne tiennent à se départir de l’image un peu has been du e-learning à la papa, ces vidéos plan-plan qui reproduisent les méthodes d’##apprentissage magistrales et unilatérales du sachant vers l’ignorant. Les prestataires cherchent plutôt à s’inscrire dans la mouvance participative du 2.0. Patrick Galiano préfère désormais parler de “##digital learning”, qui valorise l’utilisation du numérique dans les contenus pédagogiques. Car ce qui se joue, c’est le fameux “tsunami numérique” dont parle Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de L’Étudiant, ce déferlement de technologies qui réinventent l’##éducation. Une véritable révolution qui touche jusqu’au cœur même la stratégie des entreprises, en les obligeant à renouveler la formation.
Le blended learning s’installe dans le paysage comme un incontournable.
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