Des contenus intéressants
La plupart des personnes ayant terminé leur MOOC déclarent que ce choix est avant tout du au contenu des cours. Cela peut être parce que le contenu du cours est intéressant, parce qu’il complémente les apprentissages vus en cours, ou encore car il fait intervenir des exemples et cas concrets et s’appuie sur des supports inédits.
En revanche, les personnes n’ayant pas terminé le parcours d’#apprentissage citent le fait que les cours sont trop complexes ou techniques, comprennent trop de modules ou sont ennuyeux.L’interaction apprenant/pédagogue et l’interaction entre pairs
Si la plupart des apprenants ayant terminé le #MOOC n’ont pas spontanément évoqué l’interaction humaine comme l’élément les ayant motivé à aller au bout du parcours d’apprentissage, le manque d’interaction est en revanche cité comme une raison d’abandon du MOOC. En effet, certains apprenants ont indiqué s’être sentis isolés, avec peu d’échanges et de retours de la part des pairs ou des pédagogues. Ils auraient aimé avoir des travaux de groupe, ou être davantage incités à discuter et échanger, notamment lors de sessions de brainstorm.
La structuration du parcours
Troisième facteur impactant la complétude des MOOC : la qualité et la structuration des supports. Les apprenants ont particulièrement apprécié le fait que les vidéos soient découpées en séquences facilement accessibles à tout moment. Ainsi, la possibilité de passer des sessions si on le souhaite est valorisée, tandis que le fait de proposer des vidéos longues, durant parfois plus d’une heure, est perçue comme un facteur non négligeable d’abandon.
D’autres éléments à prendre en compte…
Si cette étude donne des pistes de compréhension et d’explication au décrochage des participants à un MOOC, d’autres facteurs doivent être pris en compte. Tout d’abord, le fait que tous les apprenants ne s’inscrivent pas à un MOOC dans l’idée de suivre l’ensemble du parcours et de recevoir une certification. En effet, certains apprenants ont juste envie de pouvoir approfondir leur connaissance en regardant quelques vidéos ou en téléchargeant des ressources, sans forcément avoir pour optique de compléter le dispositif.
Les dispositifs d’apprentissage numériques portent avec eux la promesse d’un accès à des contenus éducatifs pour tous. Si le nombre d’inscrits croit d’année en année dans le monde, les concepteurs de ces dispositifs sont encore confrontés à une problématique principale : comment maintenir l’engagement des apprenants ?