1 – Qu’est-ce qui différencie une rencontre d’une formation ?
Tout comme la formation, la rencontre est parfois subie, parfois choisie. Elle peut être formelle (avec RdV, date, heure, lieu, …) ou informelle, au grès de nos déplacements, ou même en restant sur place… je ne pense pas que la différence soit à chercher de ce côté là.
De même la formation vise un objectif précis et affiché au départ. Elle décline un programme avec des ressources et des activités. La rencontre, elle, est beaucoup moins prévisible.
2 – L’accompagnement, une rencontre spécifique ?
- Une posture éthique, parce que réflexive et critique sur la relation qui se joue entre les deux interlocuteurs ;
- Une posture de « non-savoir » qui privilégie l’intelligence qui naît des échanges plutôt que la prescription ;
- Une posture de dialogue qui met en scènes deux personnes, de pair à pair ;
- Une posture d’écoute pour soutenir le questionnement de l’autre ;
- Une posture émancipatrice qui aide l’autre à se construire.
Vu comme cela, plus que de voir l’accompagnement comme une rencontre spécifique, je verrai plutôt une rencontre comme un accompagnement réciproque ‘naturel’.
3 – Et qu’est-ce qua ça peut donner comme piste pour nos formations ?
La rencontre, c’est de l’humain, de l’incarné ! C’est pas parfait, mais c’est l’occasion de vivre une émotion partagée.
En tant que formateur, je vois deux pistes de travail qui découlent de ces réflexions :
- Comment s’intéresse-t-on vraiment à l’autre ?
- Comment intégrons-nous les émotions dans nos dispositifs ?