Plusieurs universités publiques ont déjà développé des MOOCs au profit de leurs étudiants. Les résultats sont tangibles par l’accroissement du taux de validation. Les écoles et universités privées privilégient l’#apprentissage des langues à travers l’#e-learning.
Ainsi, des centres e-learning se sont déployés dans plusieurs universités. En outre, des projets ERASMUS européens ont été initiés pour mettre en place un portail #numérique national MUN (Maroc Université Numérique). Cette ouverture numérique ne peut qu’être bénéfique puisqu’elle permettra de palier plusieurs difficultés rencontrées par les étudiants et contribuera aussi à résoudre le problème linguistique, mais aussi celui de la massification en réduisant les effectifs dans les amphithéâtres. Parmi les effets concrets de cette dynamique, on peut citer l’impact qu’a eu le lancement au niveau de l’Université Mohammed V du #MOOC «comptabilité générale». Il a en effet fait grimper les taux de validation du module de 22 à 44%, d’autant qu’il a enregistré plus de 20 000 inscrits du Maroc, des pays étrangers d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. «A la rentrée prochaine, une cinquantaine de MOOCs seront lancés pour les étudiants ayant réussi la première année».
Une chose est néanmoins sûre, le #digital s’est certes frayé une place dans la #formation universitaire mais ne vient pas en remplacement de l’enseignement physique, comme l’affirme Yasmine Benamour, administrateur directeur général de HEM. «Nous avons choisi de faire appel au e-learning pour les cours de langues dans un premier temps et avons acquis la licence d’une plateforme d’apprentissage on line venant en support des cours classiques, et les résultats sont satisfaisants», explique-t-elle. L’Université privée de Marrakech (UPM) a adopté la même politique, visant à opter pour l’e-learning pour l’apprentissage des langues étrangères. «Nous nous appuyons en cela sur la première plateforme mondiale et, en plus de l’anglais et l’espagnol qui sont des langues obligatoires dans tous nos cursus, nous offrons l’accès à 24 langues différentes», détaille Mohamed Knidiri, président de l’UPM. Et parmi les nouveautés de cette rentrée universitaire, l’ISGA a intégré l’e-learning dans ses parcours de formation initiale. «Au cours des prochaines années, notre objectif est de développer l’offre de formations à distance dans des domaines prioritaires en formation continue également», ambitionne Mohammed Diouri, fondateur du groupe ISGA. Pour garantir une réussite du e-learning dans sa stratégie de développement, l’école a investi dans la formation d’une équipe dédiée à l’enseignement à distance. Elle a mis également un centre e-learning à la disposition de son corps professoral et une équipe professionnelle certifiée spécialisée en e-learning pour la production de ressources pédagogiques numériques. Son objectif principal est d’apporter conseils et accompagnement aux professeurs de l’ISGA dans la réalisation et à la réussite de leur projet e-learning. En tout cas, l’importance de la digitalisation est bel et bien ancrée dans les processus de formation aussi bien au niveau du secteur public que du privé
Repéré depuis ENSEIGNEMENT : Le digital learning, un complément à la formation pédagogique classique – Lavieeco

Partagez cet article