Dr Malpani : Traditionnellement la plupart gens voient le #e-learning comme un moyen pour les médecins de communiquer et de s’informer sur les dernières découvertes et avancées. Seulement le nombre de patients est bien plus élevé que celui de docteurs. Dans les pays en voie de développement, il y a même un manque de médecins. Malgré cela, les populations sont avides d’informations en matière de santé. D’où l’intérêt d’utiliser le net pour communiquer : le coût est moindre et la bonne information atteint la bonne personne très vite. Sans oublier que de nombreuses personnes sont encore illettrées. En conséquence, les vidéos offrent une solution des plus aisées.
Au-delà des vidéos mentionnées, plusieurs programmes mettent en avant les patients comme créateurs du contenu. Et notamment votre Health Library. Comment articuler les contributions des professionnels et celles des patients ?
Un contenu créé par les patients pour les patients génère plus de confiance. Cela étant, ces mêmes patients sont souvent réticents à produire du contenu : ils ne se sentent pas expert. D’où la nécessité pour les professionnels de commencer les débats et des pistes de réflexions. Ensuite, les internautes contribuent plus facilement et ils ont bien plus d’impact.
Quels ont été les défis auxquels vous avez été confronté pour développer des programmes de e-learning dans la santé ?
Le e-learning est un domaine compliqué en lui-même. Il y a un grand nombre d’enjeux sur comment on délivre le message, comment appréhender les retours des utilisateurs, etc. Les médecins ne sont pas familiers de ce type de problématiques. Nous avons dû apprendre. Mais comme l’on est sur du numérique, il reste facile de modifier, recréer, changer notre approche en fonction de nos erreurs
À travers plusieurs programmes de e-learning, le docteur Aniruddha Malpani met à l’honneur les contributions des patients. Notamment dans le but d’améliorer la relation soignants/soignés.