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En mars 2014, le REFAD a publiĂ© un rapport Ă©crit par M. Jean Loisier, intitulĂ© «Â
La socialisation des Ă©tudiants en FAD au Canada francophone« . Ce volumineux document (165 pages, annexes incluses) dĂ©crit avec un grand niveau de prĂ©cision les diffĂ©rentes acceptations de ce que l’on entend par « socialisation », les modalitĂ©s de #formation Ă distance et leur potentiel de socialisation, puis les diffĂ©rentes facettes de la socialisation des Ă©tudiants qui suivent de la formation Ă distance au secondaire, au collĂ©gial et Ă l’universitĂ© dans plusieurs institutions canadiennes francophones.
 Et à ce niveau, la surprise est de taille. Du moins, pour celle ou celui qui se fie au discours désormais très commun sur la FAD, qui valorise systématiquement la composante sociale de la formation en ligne, les communautés de pratique, le socioconstructivisme, le connectivisme et le social learning dans son ensemble. Car la réalité, au Canada francophone, est tout autre.
 Enfin et surtout, les rĂ©pondants estiment que les apprenants ne sont pas, dans leur immense majoritĂ©, en demande de socialisation. Plusieurs citent des apprenants soulignant le fait qu’ils sont lĂ pour rĂ©ussir le cours, pas pour se faire des amis ou avoir des Ă©changes. Ils estiment que ces personnes disposent d’un niveau satisfaisant de socialisation dans leur vie quotidienne, qu’ils n’ont pas besoin de plus.
Le volet social semble secondaire Ă la lecture des tĂ©moignage… pour autant, nous savons qu’il reste un vecteur indispensable Ă la rĂ©ussite de la formation Ă distance. On peut supposer que le social est un Ă©lĂ©ment naturel sans ĂŞtre indispensable puisque nĂ©cessaire. Une sorte d’oxymore de l’usage.
Repéré depuis Dimension sociale de la FAD : beaucoup de bruit pour rien ? | Thot Cursus