La sixième édition de USpring, le Printemps des Universités d’entreprise, s’est tenue par écrans interposés. L’occasion d’interroger l’impact du digital sur l’expérience apprenant et l’acte de formation.

L’apprenant, consomm’acteur

En l’état, pas de copier-coller. Mais, les entreprises s’inspirent davantage des pratiques marketing pour proposer aux apprenants des parcours individualisés et personnalisés. Dans leur quotidien, les collaborateurs se posent des questions en permanence. « Il faut donc, reconnaît David Jestaz, group HR & HR transformation chez Faurecia, pouvoir les dénouer sur le moment, et non dans six mois, lors de la prochaine formation.  » Or, « le digital ient compte de cette urgence du juste à temps ». Il permet surtout une forme d’empowerment des apprenants « désireux de choisir librement outils, contenus et formats ».

L’apprenant, un animal social

Contrairement à cette dernière, «  la formation constitue un effort qui demande du temps ». Quoi de mieux dès lors, pour rendre cet effort moins laborieux, que de s’y confronter à plusieurs? Un, deux, tous: jamais, observe Dorothée Lintner, l’adage «  j’apprends seul pour le confronter à deux pour ensuite l’élargir au plus grand nombre » n’a trouvé meilleure caisse de résonnance.

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Repéré depuis https://www.magazine-decideurs.com/news/digital-learning-un-nouveau-souffle-pedagogique

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