La révolution #numérique en cours, chacun se mêle au peloton pour participer à la grande bataille. Chacun souhaite faire partie des pionniers de l’#éducation numérique (10 ans trop tard…); à moins que ce soit la crainte de louper le train et de passer pour un has been, ou bien encore la volonté d’appartenir à cette communauté 2.0, que dis-je ? 3.0, 4.0, bref je sais plus où on en est…
Le problème essentiel, c’est que derrière les terminologies « formation à distance », « elearning », ‘FOAD », « MOOC »… on met tout et n’importe quoi. Prenez un PowerPoint créé à la va vite, mettez le en ligne, vous avez une formation à distance. Déposez des fichiers sur un drive et donnez un accès aux apprenants, vous avez une formation à distance. Faites bosser une équipe complète articulée autour d’un ingénieur pédagogique spécialisé en formation à distance, crééz du contenu de qualité, tant sur la fond, pensé par des experts métiers, que sur la forme, travaillée par une équipe webmédia, et faites animer cette formation par une équipe pédagogique aguerrie, et bien vous avez aussi une formation à distance. Peut être donc qu’il conviendrait de normaliser, ou du moins de définir des critères de qualité et les caractéristiques qui permettent d’afficher ou non les mentions Formation à distance, MOOC…
Les MOOC ne supportent pas la médiocrité et nécessitent un gros travail d’ingénierie pédagogique en amont. Cela ne nécessite pas obligatoirement de produire des milliards de nouvelles ressources mais de réfléchir au game play, à la jouabilité, à l’expérience utilisateur. Parce qu’un MOOC est un média interactif
Repéré depuis De la médiocrité des contenus de formation
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