La réalisation d’outils de révision pour et par les élèves est un travail particulièrement pertinent mais qui peut devenir chronophage. La réalisation de ce type d’outils demande de la part des enseignants de nombreuses manipulations numériques qui peuvent rebuter. La démocratisation et la multiplication des IA génératives depuis 2022 permet aux enseignants et aux élèves d’accéder à des outils numériques complexes mais qui facilitent la création d’outils de révision protéiformes. Cependant, face à une telle facilité d’utilisation, l’enseignant doit être vigilant sur les contenus générés : véracité, droit d’auteur, niveau de langage…
La création d’outils de révision avec des intelligences artificielles génératives permet aux élèves et aux enseignants de limiter en temps les usages numériques en ayant une production plus efficace et rapide. Tout en développant les usages numériques, cette nouvelle approche est paradoxalement vouée à une sobriété accrue grâce à des révisions plus efficientes. Il s’agit aussi d’éclairer et accompagner les élèves sur des outils IA déjà utilisées au quotidien mais qui sont souvent mal compris ou utilisés de manière pas toujours très éthique. La sélection des outils, leur prise en main avec les élèves, la sensibilisation au RGPD et les bénéfices de tels outils sont des axes de travail avec les élèves au-delà des enjeux de mémorisation.
La création d’outils de révision variés générés à l’aide d’intelligences artificielles permet un réel gain de temps tant pour le professeur que pour l’élève. Cela permet de faciliter la mise en œuvre de la révision espacée mise en avant par les recherches en neurosciences1. La création de QCM de révision, de flashcards, de cartes mentales ou encore de frises chronologiques permettent à l’élève une révision plus efficace et cela a un réel impact sur les résultats. Le format numérique permet aussi une vraie émulation et mutualisation des ressources au sein d’une classe. La variété des supports ainsi que leur prise en main simple permet à tous les élèves, quel que soit leur niveau scolaire ou leur aisance dans le monde numérique, d’utiliser les supports créés par le professeur mais aussi d’en créer pour ses propres usages.
