Voici comment convaincre votre employeur de vous aider à financer ce projet.

Le CPF, ce mal-aimé … Selon une récente étude du Céreq en partenariat avec la Caisse des dépôts, seulement 2,3% des entreprises de plus de 10 salariés ont alimenté volontairement ce dispositif de formation entre 2020 et 2023. Pour rappel, le CPF fait l’objet d’un abondement obligatoire de la part de l’employeur de 500 euros tous les ans, et de 800 euros pour certains cas spécifiques (notamment les profils les moins qualifiés), et ce dans une limite de 5 000 euros, relevée à 8 000 euros pour ces cas spécifiques. Le coût moyen d’une formation étant de 2 260 euros selon la Caisse des dépôts, le financement d’une formation peut s’avérer difficile.

Un abondement forcé de l’employeur au CPF auquel peuvent s’ajouter d’autres dispositifs

Si vos arguments n’ont pas l’effet escompté, vous pouvez en dernier recours forcer la main de votre employeur s’il n’a pas respecté ses obligations légales en matière de formation, parmi lesquelles l’entretien professionnel. Et ce, grâce à l’abondement correctif.

«Si l’employeur oublie d’effectuer l’entretien professionnel tous les deux ans, il doit abonder le CPF de 3 000 euros», explique l’expert.

Mais, il n’y pas que le CPF qui permet au salarié de bénéficier d’une formation. Par exemple, le compte professionnel de prévention (C2P) – ex-compte pénibilité – permet de convertir une partie de vos points pour financer une formation. De même, le compte d’engagement citoyen (CEC), qui concerne les activités de bénévolat, de volontariat et de tutorat d’apprentissage, vous donne accorde des droits à la formation qui s’ajoutent à ceux de votre CPF.

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