A l’intention de tous ceux qui veulent réformer la formation professionnelle, deux anciens du cabinet de Muriel Pénicaud dressent un programme sur dix ans

Le mot « compétences » est devenu le sésame de quiconque vise la croissance, le plein-emploi ou la souveraineté. Il donne une touche de modernité à une question classique, celle de la formation professionnelle, et à un problème chronique : l’adéquation entre les besoins des entreprises et les qualifications disponibles. Antoine Foucher et Alain Durelles sont bien placés pour en parler : au sein du cabinet de Muriel Pénicaud, ministre du Travail de 2017 à 2020, ils ont œuvré pour la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018. A leur départ du ministère, ils créent, avec quelques autres, Quintet, cabinet de conseil en stratégie sociale. Et scrutent toujours les faiblesses de notre système de formation initiale et professionnelle, en publiant une étude sur ce que devrait être une politique de compétences pour les dix prochaines années.

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