Christian Martin, cofondateur de la société de conseil Eumathos, expert en #digital learning, installé en Allemagne, a comparé lors de la webconférence de la Fffod
Des marchés différents ?
Si les deux marchés sont concurrentiels et divisés entre de nombreuses petites entreprises, la proximité géographique et linguistique joue un rôle important dans le choix des acteurs en Allemagne. Le chiffre d’affaires du e-learning y a crû de 14 % entre 2015 et 2016, et représente 500 millions d’euros dans un marché évalué à 30 milliards d’euros. Comme en France, le spécialiste relève depuis deux ans une diversification des modalités d’e-#formation en Allemagne, avec la croissance du mobile learning [2] et une montée significative de la #réalité virtuelle et de la simulation 3D.
Deux cas d’école
Christian Martin a ensuite présenté deux projets emblématiques de la stratégie e-learning des entreprises allemandes, primés en 2017 par le eLearning Journal : celui de Porsche, Porsche Management e-book, qui a choisi de former via le e-learning, 2 000 managers répartis sur 700 sites, et celui de la Compagnie suisse des chemins de fer, qui devait former 2 900 personnes en interne et 1 000 prestataires externes dans le cadre de la construction du plus grand tunnel ferroviaire au monde
Différences culturelles
En Allemagne, souligne Christian Martin, la formation initiale est privilégiée avec le système dual d’#apprentissage. Le congé formation de cinq jours, qui peut-être utilisé par les salariés concerne la formation en présentiel et la tendance est de considérer le départ en formation comme une récompense