Que ce soit lors de formations présentielles ou distancielles, il est important de donner le nombre d’information suffisant. Cela n’est pas chose facile lorsqu’on sait que trop d’information risquerait de « noyer » l’apprenant, et que ne pas en donner assez l’ennuierait. Mais alors, comment faire ? Et que signifie le terme « surcharge cognitive » ?

En parcourant l’ouvrage « La charge cognitive : Théorie et applications » Ed. Armand Colin de Lucile Chanquoy, André Tricot et John Sweller, on comprend que la notion de charge cognitive repose sur une architecture pouvant être décrite comme unsystème de transmission et de traitement de l’information. Globalement, la théorie repose sur une architecture composée d’une mémoire de travail et d’une mémoire à long terme. Cela implique qu’un apprenant ne peut stocker que 5 à 9 informations à la fois. Au-delà, l’information ne peut pas être analysée et donc stockée dans la mémoire à long terme.

L’impact de la surcharge cognitive en #e-learning

Les typologies de charge cognitive

D’après l’étude menée par Christophe Charroud et Philippe Dessus de l’université de Grenoble Alpes intitulée « La charge cognitive dans l’apprentissage », il existe différents types de charges. Celles-ci sont au nombre de trois :

  • La charge cognitive intrinsèque, qui est liée aux caractéristiques du matériel appris et du niveau d’interactivité des éléments
  • La charge cognitive extrinsèque, qui est liée à la manière dont l’information est présentée
  • La charge cognitive essentielle, qui est liée aux caractéristiques individuelles de chaque apprenant

Toutes ces charges étant interrelliées, il est important que les ingénieurs pédagogiques prennent en compte ces trois composantes dans l’élaboration de leur e-learning.

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