Définir une note de réussite est un élément essentiel des tests, en particulier pour les certifications et les licences. Ce qu’il faut en retenir ? Les notes de passage arbitraires ne tiennent pas la route et peuvent sérieusement affaiblir la crédibilité du test.
Fixer la note de réussite
Traditionnellement, les organisateurs d’examens utilisent une note de réussite absolue, c’est-à-dire un pourcentage fixe. Par exemple, un candidat doit répondre correctement à 60 % des questions pour réussir l’examen.
Méthodes
Il existe plusieurs méthodes bien connues pour l’établissement des normes, telles que les méthodes Angoff, Ebel, et Bookmark. Ces approches reposent sur le jugement d’experts et sont appliquées avant que le test ne soit effectué. Elles présentent toutefois quelques inconvénients :
- Temps & coût: La constitution de groupes d’experts chargés de définir les performances minimales acceptables pour chaque élément de test peut s’avérer coûteuse et longue, en particulier pour les tests internes.
- Subjectivité: Ces méthodes peuvent encore être subjectives, car elles reposent sur un jugement humain. Les experts peuvent avoir des définitions différentes d’un « candidat minimalement compétent » (Angoff), ne pas être d’accord sur la manière de classer les items (Ebel) ou avoir du mal à interpréter la carte des items (Bookmark).
La méthode Cohen peut être considérée comme une alternative intelligente aux panels d’experts coûteux et potentiellement subjectifs en s’appuyant uniquement sur des données d’essai réelles.
Qu’est-ce que la « méthode Cohen » ?
La méthode Cohen fixe la note de réussite en examinant les notes des candidats les plus performants. Par exemple, si vous prenez le score d’un des meilleurs candidats (généralement autour de 5 %) et que vous fixez le seuil de réussite à 60 % de ce score, vous tenez automatiquement compte de la difficulté ou de la facilité du test.