1. ÇA, C’EST LA CLASSE

2. PAS D’IMPRO…

3. TRANSPOSER SA JOURNÉE DE PRÉSENTIEL EN CLASSE VIRTUELLE : LA GRANDE ILLUSION ?

4. POUR FINIR

Coronavirus, confinement et continuité pédagogique… Trois buzz words 2020 et trois ingrédients qui ont boosté les classes virtuelles. La distanciation sociale ayant, de fait, entrainé la distanciation pédagogique, la classe virtuelle est devenue le bras armé de la poursuite de la scolarité en période de crise sanitaire. L’acculturation ainsi accélérée, sans doute l’outil et ses méthodes vont-ils se généraliser.
Le sujet a fait l’objet d’un volume de requêtes en hausse très significative sur Google sur la période du confinement.


Et avant même la fin du confinement, Frédérique Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur appelait les établissements d’enseignements supérieurs à maintenir, à la rentrée de septembre 2020, l’effort engagé dès le mois de mars pour assurer les cours à distance. Online classroom is the new black !
Pour les formateurs et enseignants qui ne s’étaient pas encore réellement intéressés au sujet, l’exercice a pu paraître plus compliqué qu’ils ne l’imaginaient. D’où la forte consultation d’articles, tutos et plus généralement de ressources (y compris de webinaires) sur le sujet.
D’apparence sémantique familière, après tout une classe reste une classe fut-elle virtuelle, celui qui s’est déjà frotté à l’exercice a pu mesurer qu’il demande travail en amont, engagement et rythme en animation et ajustements réguliers. En effet, la classe virtuelle a des outils, des codes, des impératifs techniques et pédagogiques qui ne sont pas ceux du présentiel.
Tour d’horizon de quelques bonnes pratiques pour faire ses classes…virtuelles.

1.
ÇA, C’EST LA CLASSE

Modalité synchrone utilisée en digital learning, la classe virtuelle permet à des apprenants à distance de participer à une séquence de formation animée par un formateur via un système de visioconférence.
La classe virtuelle réunit donc une solution technique, une ingénierie pédagogique spécifique, un formateur véritable animateur capable de faire interagir les apprenants entre eux mais également avec les savoirs et savoir-faire ou savoir-être dispensés.
Si la solution technique préside à la réalisation de la classe virtuelle, elle ne constitue que la partie émergée de l’iceberg. Sa qualité est nécessaire mais ne saurait suffire à engager les apprenants et à favoriser la mémorisation et la compréhension. En effet, le webinaire ou la visioconférence sont basés sur des technologies similaires mais ne peuvent pas pour autant être qualifiés de classe virtuelle.

Pourquoi la classe virtuelle n’est ni un webinaire ni une visioconférence ?

Tout est dans l’objectif. A l’objectif devront correspondre les fonctionnalités adéquates, plus ou moins diversifiées.

Le webinaire et la visioconférence visent généralement à organiser une session d’information et d’échanges à distance synchrones entre des participants. Le webinaire réunira souvent des participants n’ayant pas forcément de liens professionnels entre eux alors que la visioconférence sera plus employée dans le cadre de réunion de travail entre collaborateurs d’une même structure ou de structures liées d’une façon ou d’une autre.

En revanche la classe virtuelle vise à transmettre un savoir, un savoir-faire ou un savoir-être avec un impératif d’évaluation de son efficacité et une volonté de co-construction des apprentissages voire de remédiation individuelle durant la séance. En effet, la classe virtuelle peut comporter des séquences en “one to one” ou en sous-groupe dans une salle virtuelle annexe pendant que le groupe poursuit un travail [1] [2] [3] dans la salle virtuelle principale.

Cette dimension formation de la classe virtuelle doit être outillée des fonctionnalités indispensables pour mettre en œuvre une diversité d’activités pédagogiques. Si le choix de l’outil n’est pas neutre, la période de confinement a montré qu’il pouvait être inattendu avec la montée en puissance des plateformes de streaming généralement investies par les « gamers ».

Des fonctionnalités de première classe

Il existe de nombreux outils de classe virtuelle sur le marché : certains en « stand alone », d’autres intégrés dans les LMS.
Parmi les plus connus, on peut citer Adobe connect et Classilio Via, solutions payantes et éprouvées. Mais de nombreuses solutions gratuites ou open source de visioconférence intègrent également quelques grandes fonctionnalités de classes virtuelles, dont la très médiatique « Zoom » qui a défrayé la chronique durant le confinement pour la faible protection des données qu’elle assure, mais également Whereby, Teams de Microsoft ou Big Blue Button interfaçable avec Moodle.

De façon générale, une solution de classe virtuelle rassemble idéalement 4 grandes familles de fonctionnalités :

  • une interface de communication utilisant une webcam et une fonction de voix sur IP ou de téléconférence comme dans toute solution de visioconférence ;
  • des outils collaboratifs, vecteurs d’interactivité et de travail collaboratif parmi lesquels le tableau blanc, le chat, le partage d’écran, le sondage  (annotation de documents, séances de questions/réponses via le sondage, co-construction de livrables ou brainstorming sur tableau blanc…) ;
  • des fonctionnalités de gestion de ressources pédagogiques multi formats destinées à télécharger des fichiers à destination des apprenants (vidéos, audio, textes, url, quiz…) ;
  • des outils d’administration de la communauté d’apprenants (en amont avec l’agenda permettant de programmer les sessions et d’inviter les participants, en animation avec des fonctions de distribution de la parole par le formateur, de création de salles de sous-groupe…).

La possibilité d’enregistrer la classe virtuelle peut également s’avérer très utile dans l’optique d’une diffusion asynchrone en replay pour ceux qui n’auraient pas pu y assister ou pour réutiliser des éléments de la séquence comme ressource pédagogique dans un parcours distanciel ou une animation présentielle.

La créativité comme réponse à l’urgence : pourquoi certains enseignants ont choisi d’utiliser Twitch ou Discord ?

Le confinement a encouragé la créativité constate-t-on. La continuité pédagogique n’y a pas échappé. Certains enseignants ont préféré utiliser des solutions bien connues de certains de leurs élèves : les plateformes collaboratives de streaming Twitch ou Discord, à l’origine investies par les « gamers ». Ainsi par exemple sur Discord, les élèves accèdent-ils aux différentes classes sur invitation de leur professeur.

Outre la volonté d’aller chercher les élèves là où ils se rassemblent, nombreux sont les professeurs qui se sont heurtés à la saturation des serveurs hébergeant les outils mis à leur disposition ou préconisés par l’Éducation nationale durant le confinement.

Si l’outil est important, il ne saurait garantir à lui seul l’efficacité de la classe virtuelle et l’adhésion des apprenants. La classe virtuelle doit être scénarisée en amont.

2.
PAS D’IMPRO…

Concevoir et animer une classe virtuelle ne s’improvise pas. Les 3 grandes étapes (accueil, animation et clôture) doivent être scénarisées et leur durée définie.

Quelques repères de conception

Comme toute séquence pédagogique, elle comporte un objectif et une intention pédagogiques clairement définis. Il existe de multiples finalités à la mise en place d’une classe virtuelle :

  • transmettre un savoir, un savoir-faire, un savoir-être ;
  • organiser un travail collaboratif ;
  • renforcer les acquis et lever les freins de compréhension ou de motivation repérés au travers d’évaluations antérieures ;
  • consolider des travaux individuels dans un projet collectif ;
  • présenter un parcours de formation et les modalités d’évaluation et préciser les objectifs et les modalités de transposition des connaissances en situation de travail.

Le déroulé pédagogique de la classe virtuelle doit être adapté à sa finalité. Il peut alterner l’exposé du formateur illustré ou complété par diverses ressources (textes, vidéos, démonstration d’utilisation d’un logiciel en live grâce au partage d’écran…), avec des travaux de groupes ou de sous-groupe sur des études de cas ou des mises en situation, des questions/réponses et des co-production de livrables. Au terme de la séquence, une évaluation des acquis sous forme de quiz par exemple permet de s’assurer de la bonne compréhension du groupe.

Lors de la conception des ressources pédagogiques, on privilégie généralement les images ou les vidéos, au texte. Les diapositives de texte doivent contenir uniquement les points clés pour éviter une surcharge trop compliquée à lire ou une répétition intégrale du propos énoncé à l’oral par le formateur. Les documents textuels longs peuvent être mis à disposition de l’apprenant pour une consultation préalable (consignes ou rappel de notions en prérequis, par exemple) ou ultérieure (synthèse ou approfondissement, par exemple).

Chaque activité de la séquence doit être minutée afin de garantir l’atteinte de l’objectif dans le délai imparti et de s’assurer d’un rythme adéquat. Éviter une présentation magistrale d’une durée supérieure à 8 ou 10 minutes est une façon de lutter contre le décrochage des apprenants.

Un retour d’expérience au terme de la classe virtuelle et une évaluation par les apprenants permettra d’ajuster chaque temps le cas échéant.

En amont de la classe virtuelle, les apprenants peuvent être invités à lire des documents ou à commencer à réfléchir à un thème. L’invitation à la classe virtuelle, envoyée quelques jours avant la date, peut contenir quelques éléments de prise en main technique de l’outil et une présentation sous forme de tuto des grandes fonctionnalités qui seront utilisées durant la session. Le volet technique est souvent (pour le formateur, comme pour l’apprenant) source d’inquiétude.

Le déroulé pédagogique sera adapté à la durée et au nombre d’apprenants. Pour éviter la lassitude et le décrochage, mieux vaut éviter de dépasser 1 heure et rythmer l’animation par une variété d’activités. De même pour une meilleure appropriation des notions, techniques ou méthodes, et un échange enrichissant, le nombre d’apprenant par session peut être limité. Il n’y a pas de numerus clausus optimal, il est largement fonction de l’objectif, de la technicité des apprentissages et du niveau des apprenants. Au-delà de 20 personnes, l’animation peut devenir très compliquée et son efficacité relative.

Quelques bonnes pratiques d’animation

Pour l’animateur au moins, la classe virtuelle démarre bien avant l’heure. Les documents auront été chargés dans l’interface d’administration et un test aura été réalisé quelques minutes avant (10’ au moins pour faire face à un problème technique).

Certaines solutions de classes virtuelles disposent d’une salle d’attente virtuelle pour faire patienter les apprenants en avance. Ils seront invités à attendre l’ouverture de la salle. Mieux vaut ouvrir la salle un peu avant l’heure pour accueillir chaque apprenant et l’inviter à tester sa caméra et son micro, à prendre en main les grandes fonctionnalités d’interactions comme le chat ou le sondage…

C’est l’heure ! Il est important pour le formateur de se présenter, de rappeler les objectifs et les règles de vie au sein de la classe virtuelle. Il est fondamental d’expliquer ou de rappeler quelques principes à l’apprenant : couper son micro lors des phases où son intervention n’est pas requise, par exemple ou signaler que l’on souhaite prendre la parole (grâce à la fonctionnalité « main levée » notamment) pour éviter la cacophonie difficilement gérable et très chronophage en classe virtuelle.

Dynamiser sa session

Donner de la voix, adopter le ton juste et un débit modéré, exploiter les fonctionnalités et trouver le bon tempo, voici quelques leviers d’engagement de l’apprenant :

  • la voix est un puissant vecteur d’émotion : répéter ses animations permet de trouver une intonation dynamique tout en respectant un débit adapté à l’activité et être capable de varier pour capter l’attention à des moments clés ou marquer l’enchaînement des activités par exemple ;
  • les solutions de classes virtuelles permettent d’annoter en live les documents diffusés sur l’écran : entourer les mots clés, illustrer les propos d’un schéma réalisé en direct, relier des notions sont autant de leviers d’animation qui focalisent l’attention de l’apprenant ;
  • une scénarisation qui suscite la curiosité : enchaîner des activités variées pour impulser un rythme et marquer des ruptures peut relancer l’intérêt de l’apprenant ;
  • interpeller le groupe régulièrement (toutes les 3 ou 4 minutes, par exemple) au cours de la présentation pour résumer les points clés ou solliciter une participation à la résolution d’un problème ou encore répondre à une question via l’outil de sondage constituent des leviers d’engagement de la communauté apprenante.

Attention toutefois à ne pas laisser filer le temps lors des interventions orales des apprenants. Demander des propos synthétiques (le chat écrit ou l’outil de sondage permettent de cadrer plus précisément les temps d’intervention) en évitant les digressions permet de garder le contrôle et constitue en soi un exercice de mémorisation pour l’apprenant par l’effort de reformulation que va nécessiter l’exercice.

Réussir son animation repose beaucoup sur le soin apporté lors de la scénarisation.

Savoir conclure

Au même titre que l’accueil, la clôture de la classe virtuelle est un moment clé. C’est l’occasion de s’assurer que tous les points ont été abordés et que ne subsiste aucune incompréhension ou d’évaluer la satisfaction à chaud à travers d’un outil de sondage ou d’un quiz, par exemple.

La phase de clôture est également l’occasion d’ouvrir sur la suite du parcours de formation le cas échéant, de rappeler les rendez-vous suivants en classe virtuelle ou en présentiel ou les livrables à produire si besoin.

3.
TRANSPOSER SA JOURNÉE DE PRÉSENTIEL EN CLASSE VIRTUELLE :
LA GRANDE ILLUSION ?

Le confinement a mis un coup d’arrêt aux sessions de formation présentielle, pendant de longues semaines. La tentation a alors été grande de transposer ses animations en salle, en classe virtuelle. Durée, modalités et activités pédagogiques, méthode d’animation… Il n’existe pas de bouton magique permettant de digitaliser en quelques clics un déroulé conçu pour une session présentielle.

Il ne viendrait à l’idée d’aucun formateur de se produire pendant 7 heures derrière un écran tout en espérant conserver ses apprenants. Condenser 7 heures en deux fois 2 heures 30 (difficile d’aller au-delà en termes de durée sans perte d’engagement et de motivation, sauf à mettre en place un tutorat voire un coaching individuel) est une contrainte qui va imposer au formateur d’opérer des choix, de revoir ses ambitions peut être, de sélectionner l’essentiel quitte à confier l’accessoire, le « en savoir plus » ou le prérequis à l’apprenant en toute autonomie avant ou après la session live.
De même que réunir en salle 20 stagiaires n’est pas sans impact lorsque le groupe se retrouve derrière un écran. Il faut peut être alors scinder le groupe pour prévoir deux classes virtuelles et dans ce cas, adapter là encore l’animation.

Chaque séquence temporelle et pédagogique de l’animation va également devoir être qualifiée :

  • s’agit-il d’un prérequis, d’un rappel, de fondamentaux, d’un complément ?
  • nécessite-t-elle un exposé didactique, un travail de réflexion commun de type brainstoriming, un jeux de rôle, un débat entre apprenants ?
  • devait-elle se dérouler en groupe complet ou en sous-groupe ?

L’objectif ce cette classification des séquences est de pouvoir rebâtir un déroulé pédagogique à même d’atteindre l’objectif en scénarisant sa classe virtuelle. Elle peut amener à un déroulé alternant activités synchrones et activités asynchrones en individuel ou en groupe.

Sur le mode classe inversée : l’apprenant sera alors invité, à faire preuve d’autonomie (attention cette autonomie ne se présume pas, elle s’accompagne par des instructions précises, des relances régulières selon le délai entre l’accès aux ressources et la date de la classe virtuelle). Le formateur aura transmis les éléments à lire ou à visionner, les instructions et supports pour produire un livrable avant la classe virtuelle. Ce parti-pris de classe inversée va permettre de recentrer la session live sur l’échange et la levée des freins de compréhension ou sur la mise en pratique par des exercices ou des jeux de rôle, par une présentation réalisée par chaque apprenant…

Sur le mode travail inter-session : la scission de la journée présentielle en deux classes virtuelles peut -être l’occasion d’aborder les fondamentaux lors de la première classe virtuelle puis d’inviter les apprenants à réfléchir et produire (peut-être même en groupe à distance) un livrable ou une présentation à présenter lors de la seconde classe virtuelle.

Sur le mode condensé avec approfondissement entre pairs et tutorat asynchrone : la classe virtuelle sera, dans ce cadre, l’occasion d’aborder les fondamentaux (expérientiels par exemple sous forme de retour d’expérience ou d’analyse de cas client) et de les contextualiser en situation professionnelle puis d’inviter la communauté apprenante à poursuivre les échanges sur un forum ou au travers d’un outil de travail collaboratif (google drive, slack, trello… suivant la thématique de la formation). Le formateur sera donc l’animateur à distance et en mode asynchrone de ces échanges. Il sera à même de répondre aux questions et d’orienter ou de modérer le travail collaboratif.

Qualifier chaque séquence va nécessiter de revoir l’intérêt et la conception de chaque support d’animation (Power point, quiz, vidéo, expérimentation sur un outil) :

  • lesquels sont transposables en l’état en distanciel sans perte de sens ? Attention aux slides Power point qui devront peut-être être rédigés différemment (plus développés sur certains points et plus condensés sur d’autres, plus imagés sans doute) ;
  • lesquels auront été transmis avant la classe virtuelle pour guider l’apprenant au cours de la session ?
  • lesquels vont devoir être entièrement repensés ou remplacés pour conserver la pertinence et servir l’intention pédagogique ? S’ils doivent être entièrement révisés, des ressources digitales existent-elles sur Internet (tuto, modules e-learning en accès libre, conférences…) ou dans l’entreprise (dans le cadre d’un intra) ?

Une articulation dynamique et séquencée des diverses ressources (textuelles, visuelles, sonores…) et des temps d’échanges va permettre de donner un tempo à la classe virtuelle pour maintenir l’attention et la concentration. Deux heures d’animation peuvent sembler bien courtes au regard d’un présentiel de 7 heures mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est en réalité très long et les occasions de perdre l’attention ou l’engagement de l’apprenant vont être nombreuses.

Une fois tous les ajustements opérés, va se poser la question des modalités d’évaluation. Elles vont inévitablement devoir être adaptées et sans doute renforcées :

  • les modes d’évaluation restent-ils pertinents ?
  • quels sont les outils à disposition pour diffuser des évaluations à distance ?
  • ne devra-t-on pas passer d’une évaluation individuelle à une évaluation en sous-groupes projet ou l’inverse ?
  • ne faudra-t-il pas multiplier les évaluations sous forme de quiz lors de temps asynchrones pour ajuster les contenus entre deux classes virtuelles ?

En résumé, le distanciel synchrone ne saurait se concevoir comme le présentiel. La transposition ne peut être immédiate et sans travail supplémentaire. Néanmoins toutes les ressources peuvent trouver leur place dans la session à condition de revoir leur articulation et de définir en amont ses partis pris :

  • quelle répartition entre activités synchrones et asynchrones ?
  • quelle durée ?
  • combien de participants ?
  • quel séquençage ? quel rythme ?
  • quelle adaptation des ressources et activités existantes ?

POUR FINIR

Bien animée et sécurisée au niveau technique, la classe virtuelle présentent plusieurs atouts parmi lesquels :

  • ceux du digital learning :
    • flexibilité des horaires de programmation ;
    • possibilité de bénéficier d’une session de rattrapage en replay en cas d’indisponibilité ;
    • réduction des coûts liés au déplacement (notamment pour les formations rassemblant des apprenants situés sur des sites distants), à la logistique (location de salle, par exemple) ;
    • réduction des freins à la prise de parole pour les personnes introverties ;
  • ceux du présentiel :
    • créer du lien et renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté apprenante pour briser l’isolement que l’on peut rencontrer parfois en e-learning ;
    • bénéficier de réponses immédiates pour lever des freins de compréhension, par exemple.

La maîtrise de l’outil et la stabilité de la connexion sont des facteurs majeurs de stress pour le formateur. Ces éléments techniques peuvent représenter un frein pour certains tant l’interruption de séance constitue une problématique déstabilisante difficile à gérer.