Fin de réunion, propos de fin de réunion. Une participante cède à une remarque sur l’un des réunis : “Un peu cerveau gauche quand même lui”. Je cède également, alors qu’il est tard, que c’est la fin de semaine et que le temps de passer à autre chose est déjà bien entamé : “Vous étiez mal placée, vous n’avez vu qu’une partie de son cerveau ?”. Elle me toise : “Vous ne croyez pas aux neuro-sciences ?” ; “Si, mais aux neuro-sciences actualisées”. On a mutuellement préféré en rester là. De toute façon, elle ne pouvait pas savoir que je sortais de la lecture de Neuro Learning, que le copain Philippe GIL (IL-DI) s’était fait un plaisir de m’offrir. Et que la veille histoire du cerveau droit et du cerveau gauche fait partie des dix neuromythes que les trois auteurs s’attachent à dynamiter d’entrée (ils font également un sort à “On utilise que 10 % de son cerveau” ou encore à “Il existe trois styles d’#apprentissage : auditif, visuel et kinesthésique”).
Sinon, ce n’est pas parce que l’été est terminé qu’il faut arrêter la lecture : Neuro Learning est toujours d’actualité qui nous entraîne dans la complexité du cerveau, avec pragmatisme, humilité et ambition, la belle trilogie. On y trouve du savoir et du faire (mais pas d’être, ils sont sérieux les auteurs) et des interrogations sans fin sur le travail puisque, de la même manière que le repos est un temps indispensable de l’entraînement du sportif, la pause de l’esprit est fondamentale dans la consolidation des apprentissages. Bref, on s’est régalé. Si vous le croisez sur un rayon, jetez un oeil.