Après avoir cherché et comparé différentes solutions, celle qui fut la première salariée de cette start up, a ainsi défini le standard de ce que serait le e-learning chez BlaBlaCar. « Une vidéo de 10 minutes maximum scindée en plusieurs chapitres illustrés par des slides très épurées, donc sans « bullet point ». C’est un slide = une idée. On pose des questions rhétoriques, l’humour n’est pas exclu mais surtout, ce sont les managers eux-mêmes, parfois accompagnés par d’autres salariés, qui écrivent et tournent le script. Le tout se termine par un mini quizz à remplir par l’apprenant », décrit-elle.Chez BlaBlaCar, on parle alors de « knowledge sharing » mais aussi d’enseignement inversé. Les nouveaux arrivants sont en effet tenus de visionner ses vidéos de présentation dans les trois premiers jours suivant leur arrivée. Laure Wagner veille au grain et n’hésite pas à la relancer si besoin. Forts des ces informations, les nouveaux venus se rendent alors à la « onboarding week » à Paris. Là, finies les présentations à papa avec uniquement des infos descendantes défilant sur des #PowerPoint. Ayant déjà potassés les vidéos en amont, les collaborateurs sont là pour échanger entre pairs, poser des questions, faire des suggestions.
« Contrairement à avant, dès leurs premiers pas chez nous, ils disposent de vrais espaces de dialogue », constate-t-elle. Lancé en mars 2015, cette plate-forme de e-learning, baptisée BlaBla Learn, affiche un taux de participation de 99% et s’apprête à rentrer dans une deuxième phase de développement d’ici la fin de l’année. « Cette fois, chaque manager va créer des modules métier spécifiques destinés à tous», prévoit Laure Wagner. Tous les salariés seront donc de potentiels apprenants… et des auteurs en herbe. Le formé #formateur et inversement.