Dans ce laboratoire de fabrication pour bricoleurs manuels ou numériques, hackers et néophytes, Adel est « un peu le gardien du temple », glisse un jeune homme qui s’affaire sur une imprimante 3D. Mais dans son contrat, il est écrit « Fab manager » ou « facilitateur ». Une sorte de professionnel de l’apprentissage nouvelle génération qui s’évertue à « accompagner des projets, créer des synergies entre les utilisateurs du laboratoire et construire un savoir collectif plutôt que de le dispenser », explique Laurent Ricard, cofondateur du lieu.

 Robots téléguidés, veste de cycliste à LED clignotants et potager urbain qui gère automatiquement l’humidité, la température et l’exposition à la lumière nécessaires à la croissance des plantes… nombreuses sont les inventions originales nées sur les établis du FacLab. « Nous avons souvent recours aux circuits imprimés Arduino pour concevoir nos objets interactifs, explique Adel Kheniche. C’est une petite révolution dans l’univers de la programmation, car ils sont d’une grande simplicité d’utilisation, très facilement adaptables et développés en licence libre. » Un détail qui a son importance : cela signifie que leur exploitation et leur modification sont autorisée, sans avoir à reverser de droits d’auteur.

Le monde de demain s’invente dans les #fablab. Ce sont des lieux d’#apprentissage par excellence où l’essai/erreur est le maître mot.

Repéré depuis Bienvenue au FacLab, l’université du « Do It Yourself »

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