Le monde vogue au fil des révolutions technologiques. Internet et les réseaux sociaux en sont l’exemple le plus patent des dernières décennies. Incontournables à tous les niveaux, les réseaux sociaux sont devenus une plaque tournante de nos rapports et même de ceux des politiciens.
Elle n’est pas si neuve puisqu’elle a vu le jour avec la monnaie cryptée « Bitcoin », il y a quelques années. Le principe est le suivant. Contrairement à nos systèmes actuels centralisés où les transactions bancaires et les contrats passent par un intermédiaire comme une banque ou un notaire, le « blockchain » en est une distribuée. Ainsi, tout est « ouvert » et chaque noeud authentifie chaque transaction comme le montre cette vidéo :

Un gain de confiance en #éducation

Une telle promesse a de quoi laisser songeur. Et qu’en serait-il de l’éducation? Elle pourrait être un des secteurs qui en bénéficieraient le plus. Nous avions déjà traité le sujet, mais celui-ci a depuis encore plus intéressé le domaine de l’éducation. Au point où des sommités comme Jane McGonigal s’expriment en faveur de son instauration dans le milieu de l’éducation. Le géant japonais Sony, de son côté, compte intégrer la #technologie lors de son Mondial Math Challenge en 2017.

Comment s’explique cette fascination pour la « blockchain »? Face à une crise de confiance par rapport à près plus du tiers (34 %) de candidats qui embellissent des CV de formations qu’ils n’ont pas suivi pour avoir un emploi, elle pourrait être une solution pour les employeurs. En effet, un postulant pourrait apporter les preuves qui confirmeraient ses diplômes.

#L’éducation comme une monnaie?

Les #MOOC pourraient aussi bénéficier de cette technologie. Il ne serait pas si difficile de créer un système où chaque vidéo visionnée et chaque travail serait comptabilisé et certifierait qu’un individu ait suivi la #formation et que cela soit reconnu. Jane McGonigal, qui est la plus importante référence sur la #ludification, parle d’ailleurs d’Edublock, un concept où les heures d’éducation deviendraient un type de monnaie.

Elle a développé un site, ludique bien sûr, sur le sujet où les joueurs peuvent jouer à faire de la prospection et imaginer un tel système en 2026. Et cette monnaie ne se gagnerait pas qu’en classe, mais en effectuant toutes sortes d’activités où l’on apprend. Et tous pourraient devenir professeurs dans des matières de prédilection et certains paieraient des crédits pour obtenir des « cours » avec eux. Cette monnaie pourrait aussi servir dans le milieu professionnel.

Nous en sommes donc qu’aux débuts de la blockchain. Difficile de dire si la technologie persistera. Toutefois, plusieurs aspects pourraient donner une valeur quantifiable aux formations de tous genres.

 

Partagez cet article