L’apprentissage des langues connaît une profonde mutation avec l’essor de l’IA. En tant que linguiste, quel regard portez-vous sur cette évolution récente ?
Qu’est-ce que l’IA apporte concrètement aux utilisateurs souhaitant apprendre une nouvelle langue ? Avez-vous des exemples précis ?
L’IA permet de proposer un retour personnalisé et en temps réel, ainsi qu’un parcours d’apprentissage adapté aux besoins de chaque utilisateur.
L’expérience est à la fois structurée et flexible : les utilisateurs commencent par des scripts guidés, puis évoluent progressivement vers un dialogue plus libre et plus naturel, tout en recevant des retours bienveillants axés sur la confiance plutôt que sur la simple correction.
L’IA peut-elle vraiment comprendre les subtilités culturelles et linguistiques nécessaires à un apprentissage de qualité ?
C’est précisément sur ce point que l’expertise humaine devient essentielle. Chez Babbel, chaque conversation alimentée par l’IA est conçue, encadrée et continuellement revue par nos équipes d’experts linguistiques. Ce sont les humains qui décident des scénarios pertinents, de leur structure, des éléments culturels à mettre en avant et de la manière de maintenir une conversation vivante lorsque l’apprenant bloque. L’IA apporte adaptabilité et variété, mais elle agit dans un cadre pédagogique garantissant authenticité et pertinence.
Quelles sont ses limites actuelles et comment y remédier, selon vous ?
Des limites subsistent : l’IA peut passer à côté de nuances ou produire des réponses génériques sans supervision humaine. Pour y remédier, nous avons mis en place un contrôle qualité rigoureux, des révisions continues par nos experts et des boucles de retour permanentes avec les utilisateurs.





