Ce schéma permet de repérer explicitement la limite d’accès d’un dispositif de formation.

On ne peut évaluer que ce à quoi on a accès : il sera donc compliqué d’évaluer directement toute la part d’apprentissage qui se passe en soi. Nous ne pouvons nous appuyer que sur des réalisations ou formalisations.

 Ce schéma permet de mettre en avant les différents niveaux de profondeur de l’#apprentissage :

  • en profondeur : cela englobe principalement la mémorisation, qui est de l’ordre de l’intime et ne se maîtrise pas complètement (peut-être y a-t-il d’autres aspects à prendre en compte, je suis preneur de tous vos éclairages).
  • en soi : ce sont toutes les activités de réflexion que nous pouvons avoir. En faisant un effort, nous pouvons les détailler, expliciter les questions que nous nous posons, le cheminement de notre pensée. Ces activités intellectuelles ne sont pas mesurables de l’extérieur (sauf à utiliser un matériel médical).
  • seul : cela regroupe les activités ‘mesurables’ que nous pouvons faire seul. On y retrouve toutes les réalisations qui visent le développement de compétences et les activités de formalisations centrées sur le développement de connaissances. (le découpage est quelque peu artificiel et mériterait, sans doute, d’être retravaillé).
  • avec les autres : regroupe toutes les activités qui impliquent un échange avec l’extérieur. Il peut s’agir d’une réception d’information (je m’informe), une émission d’information (je partage) ou ou une #communication bidirectionnelle (avec le feedback qui fait le lien entre je partage et je m’informe). Les réalisations pouvant être collaborative, je réalise est à cheval entre les deux zones.

L’usage du #numérique permet d’amplifier les possibilités de créativité en passant des formats écrit/oral à un panel large de supports multimédia. De même, l’utilisation d’internet pour partager ses réalisations et formalisations permet de développer le savoir-publier,

Repéré depuis Apprendre : en soi, seul et avec les autres | Prodageo

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