Les vraies fausses apparences, les ressources humaines et notre société
Depuis des décennies les responsables des ressources humaines de nos entreprises essayent d’évaluer les profils réels des candidats qui répondent à leurs annonces.
Pour cela, ils se servent de l’intelligence artificielle qui va chercher dans la lettre et curriculum vitae les mots clefs qui ouvriront le sésame vers les candidats qui correspondent le mieux aux postes à pourvoir. Après, ces mêmes responsables de ressources humaines essaieront de savoir si la sélection est la bonne avec des techniques diverses comme la graphologie ou des tests du genre MBTI. Puis, ils feront avec eux des entretiens personnalisés en présentiel ou à distance pour à la fin échouer à plus de 45% dans leur mission, soit dans les semaines, soit dans les mois qui vont suivre les embauches.
Quelle en est la raison ? Simplement, à cause de l’ère du faux* (voir les références au bas de cet article), de l’apparence, de la fausse performance, dans laquelle nous sommes entrés depuis quelques années. Et, celui qui remuera le plus ses ailes, ou qui sera le plus brillant, le plus glamour remportera la course au détriment de celui qui est le plus performant.