En 1789 James Watt modernisait la machine à vapeur, et venait de siffler le début de la révolution industrielle. La formation vit elle aussi sa révolution, en passant du formateur et du groupe aux dispositifs individualisés et au marketing. 

Petite analyse de cette révolution.

🔸Les apports des technologies

Le principal frein à la formation du 20e siècle fût l’obligation de se déplacer vers le formateur Internet a mis à disposition la formation pour tous, partout, tout le temps.
À ses débuts, le e-Learning a permis de proposer des formations à 50 € alors qu’une journée de stage coûtait 10 fois plus, si l’on était prêt à sacrifier la personnalisation de sa formation.

🔸Les apports de la science

Les neurosciences cognitives ont permis de mieux connaître nos mécanismes naturels d’apprentissage, et de formaliser quelques principes neuro-pédagogiques.

Intégrer et appliquer ces principes aux contenus et aux parcours de formation permet de renforcer leur efficacité tout en diminuant l’effort à fournir pour se former.

🔸Les apports du marketing

Ces apports même s’ils ne sont pas les plus glorieux n’en sont pas pour autant visibles et importants.

La formation en plus d’être une nécessité, devient un bien de consommation, presque une commodité et entre dans une période très concurrentielle.

Pour jouer des coudes, elle adopte les tendances marketing, vendre (ou sur-vendre) les vertus de ses principes actifs, inventer tous les 4 matins un nouveau concept, un nouveau gros-mot (si possible anglais).

La formation est devenue un produit. Ce n’est pas un problème en soi, car sa sur-consommation n’est pas dangereuse pour la santé.

 

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