Trop souvent, les formations sont centrĂ©es sur le contenu et placent l’apprenant uniquement en position de spectateur devant remplir une obligation de mĂ©morisation.

Cette stratĂ©gie pĂ©dagogique magistrale et descendante est couramment masquĂ©e par l’ajout d’interactions servant juste Ă  rythmer l’affichage et l’avancement.

Au delà du constat, comment faire pour ne pas tomber dans ce piège ?

Le piège : la théorie sans la pratique, c’est si pratique !

Perché en haut de son savoir, l’expert a du mal à se mettre à la place du novice. Il est tenté de vulgariser son savoir uniquement par des supports et laisser l’apprenant faire par lui-même le travail de transposition dans son quotidien après la formation.
C’est bien la principale faiblesse de la majorité des dispositifs : former de façon théorique, en ignorant l’appropriation et la mise en pratique.

L’esquive : confondre interactivité avec attractivité

Quand un concepteur pédagogique fait le constat que sa formation centrée sur le contenu est peut engageante, il est tenté de penser (trop tard) à l’apprenant en lui proposant de se mettre en action par des clics par-ci par-là. Et les activités proposées sont alors peu pertinentes pour l’apprentissage et servent de cache misère pédagogique

La recette : commencer par la fin, c’est un bon début

En partant des situations de travail, il est plus aisé de décrire de façon opérationnelle et concrète, les objectifs de formation, et d’imaginer alors des activités pédagogiques pertinentes.
Partir des besoins concrets la voilà la bonne idée !
Mais alors pourquoi cela n’est-il pas systématiquement fait ? Tout simplement, parce qu’il faut sortir de l’enfermement dans le contenu, prendre le temps et le risque de créer un parcours qui ne suit pas les rails de la structuration des supports fournis.

Distinguer médiatisation des contenus avec scénarisation pédagogique, voilà le défi posé aux concepteurs pédagogiques.

 

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