La formation comme une commodité : partout, tout le temps, au bout des doigts, sur tous les écrans et tous les terminaux numériques, tout au long de la vie, n’est désormais plus un concept mais bien une réalité.
Du point de vue de l’individu grand public tout d’abord qui, tel un Monsieur Jourdain faisant de la prose en l’ignorant, ne cesse d’être en situation d’apprentissage. Sous l’impulsion de vulgarisateurs terriblement pédagogues il devient consciemment ou pas la cible consommatrice de capsules d’apprentissages via les réseaux sociaux : Instagram, TikTok, Youtube et consorts sont devenus de véritables plateformes d’apprentissage.
Formats nouveaux, vidéo courtes au montage hyper séquencé, podcast audio, tutos, la formation se condense tout en se densifiant par son volume et la largeur de son offre. Des experts auto-déclarés (soyez vigilants) apparaissent partout pour vous enseigner à devenir rentier grâce à l’immobilier, aux IA ou aux cryptomonnaies, à devenir le nouveau Bocuse pour la cuisine, le meilleur Mc Gyver du bricolage, ou encore vous doter d’un corps de rêve grâce à ces exercices qui ne vous prendront que 7 minutes par jour.
Les promesses sont nombreuses, les biais multiples mais il faut constater une chose c’est que cela fonctionne.
Ces nouveaux coachs ont des approches pédagogiques décalées, un ton et un style qui décoiffent parfois mais quand on regarde le nombre de leurs followers on peut se dire que le résultat est quelque part au rendez-vous.
Et tout cela accessible souvent gratuitement.
Ces nouvelles pratiques, ces nouveaux usages, ces nouveaux modes de consommation, doivent forcément interroger les professionnels de la formation. Car cet individu c’est lui que nous retrouvons dans nos salles de stage ou devant l’écran.
Son degré d’exigence s’accroit d’autant que ses pratiques privées lui permettent de choisir ses formats d’apprentissage. Il s’attend à pouvoir faire de même dans le cadre de la formation professionnelle : quand il veut, comme il veut.
Un sacré défi à relever pour nos organisations qui se doivent de casser les codes.
Apprendre à son rythme, en juste-à -temps en juste-assez et selon des formats pédagogiques qui conviennent à son style d’apprentissage, autant de promesses partiellement tenues jusqu’à présent par le e-learning mais qui se font désormais pressentes et incontournables.
La formation professionnelle doit donc s’atteler réellement à ces nouveaux défis. Fort heureusement elle dispose désormais d’une alliée nouvelle : l’intelligence artificielle. Sa bonne maîtrise permettra en effet d’optimiser la création des contenus, de faire varier leurs formats à volonté, d’optimiser leur diffusion en amont par un meilleur ciblage et en aval par une distribution au bon moment.
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