Il parait que la 1Oème minute de formation est fatidique.
Alors, en formation, il faut faire court ou faire durer ?

Les neurosciences nous disent d’un cĂ´tĂ© que la formation doit prendre son temps, et de l’autre qu’au bout de 10 minutes, l’envie de dĂ©crocher pointe le bout de son nez.
Alors, faut-il privilégier le micro-learning ou le slow-learning ?

Nous sommes face Ă  deux paradoxes :

1. Le temps long et les rythmes courts

D’un point de vue des neurosciences, apprendre prend du temps, beaucoup de temps. Parce que si comprendre peut se faire vite, se forger une reprĂ©sentation riche, ancrer durablement les savoirs, s’approprier les savoirs, expĂ©rimenter et constituer des compĂ©tences, demande beaucoup de temps.

Mais nous pauvres humains, nous sommes contraints par nos rythmes et cycles d’effort / repos qui imposent des pauses frĂ©quentes.

D’un point de vue cognitif et pĂ©dagogique, il faut Ă  la fois dĂ©couper la formation en petites Ă©tapes claires et digestes, et Ă  la fois travailler sur le temps long pour laisser aux apprenant le temps de s’approprier fortement et durablement les savoirs.

2. Le manque de temps et l’embonpoint des programmes

Quand aurez-vous prochainement 4 heures pour vous former ?
Ne cherchez pas dans votre agenda, jamais !

Sur quels sujets souhaitez-vous ou devez-vous vous former ?
Ne cherchez pas dans votre todo-list, trop !

Ce second paradoxe illustre ce que nous observons tous : nous devons faire de plus en plus de choses, en moins en moins de temps, et la formation n’y Ă©chappe pas.
Alors, face Ă  ces injonctions contradictoires, la formation doit elle aussi trouver sa petite place dans nos micro temps libres, et s’Ă©taler dans le temps.

Ca tombe bien, ces contraintes temporelles s’alignent Ă  merveille sur nos mĂ©canismes cognitifs naturels.

 

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