Aujourd’hui, les jeunes ignorent leurs propres richesses et ne savent pas identifier leurs points forts. Cela est dû en grande partie à une #éducation qui néglige des compétences non techniques.

“On dit des nouvelles générations qui se présentent dans les écoles de professionnels du qu’elles ont beaucoup changé ; c’est à la fois vrai et faux. Nés avec Internet, ces jeunes gens n’ont jamais vécu sans un accès immédiat à l’information : blogs, site de partage, etc. Pourtant, s’ils possèdent une maîtrise intuitive des outils que les générations précédentes ont dû s’approprier, elle ne semble pas leur faciliter les études. On le mesure au nombre de ceux qui quittent précocement le secondaire (620.000 entre 18 ans et 24 ans – selon les chiffres du gouvernement). Quel type de faut-il privilégier afin de favoriser le succès de tous ? Cette question est aujourd’hui primordiale lorsque l’on souhaite former des personnes polyvalentes, capables de s’adapter à un monde qui change sans cesse.

Un exemple : plutôt que d’évoquer interminablement en cours tous les détails du routage réseau au risque d’en endormir plusieurs, on propose désormais aux étudiants de créer un véritable réseau, sans attendre. Cette mise en situation professionnelle précoce permet de s’appuyer sur un cadre concret qui sert de support à une véritable appropriation. L’enseignant y est là pour chacun, pas seulement pour transmettre, mais aussi pour apprendre à identifier les solutions qui fonctionnent ; en résumé : pour apprendre à apprendre. Ce travail d’accompagnement individuel est redevenu essentiel.

“Pour la génération Z, le ‘pourquoi faire’ est devenu le moteur de tous les apprentissages”, selon Éric Lalitte. // © UCL

 

Partagez cet article