La principale différence entre la formation académique et la #formation professionnelle tient moins au contenu qu’au positionnement de l’apprenant face à ce contenu. Dans la formation académique, l’apprenant est invité à réfléchir sur les choses. En formation pro, il est invité à les faire.
La tendance a été relevée par Jean-Sébastien Dubé dans L’Eveilleur (Université de Sherbrooke), qui l’a retrouvée dans d’autres publications. On constate par exemple qu’il y a de plus en plus d’imprimantes 3D dans les bibliothèques universitaires; qu’un nombre croissant d’étudiants se lancent dans des projets autogérés, en faisant éventuellement appel au crowdfunding pour les financer. Qu’ils se jettent sur le et aspirent à voir le produit de leur travail se matérialiser dans un film, un objet, une réalisation.
C’est une fois de plus qui, dans un récent billet de blog, pose pour ses lecteurs francophones des mots sur cette réalité :”Ce que les #MOOC ou les classes inversées tentent de nous dire repose sur le constat que n’importe qui, ayant envie d’apprendre, a désormais la possibilité de le faire grâce à internet. Mais soucieux de l’autorité académique ces dispositifs dits nouveaux tentent simplement de faire barrage à une attitude bien dérangeant de certains étudiants et élèves : aller voir ailleurs que dans la classe si il n’y a pas un enseignement plus intéressant, de meilleur qualité etc… et surtout de construire par eux mêmes leur propre parcours“.

Enseigner moins, encourager davantage autonome, pratique et fondé sur l’enthousiasme : un programme stimulant pour tous les formateurs, en présence et à distance.

Repéré depuis Les apprenants sauvages | Thot Cursus

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